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J’ai lu : Hommage à Mon Petit Poney par Cookie Gheysens, Gael Giraudon-Colas et Elodie Jacquot

Je suis assez vieux pour avoir connu toutes les générations de Mon Petit Poney, et oui ! Mais plutôt que de me dire que ce livre me faisait passer un vieux auprès de ma fille, sa lecture m’a fait du bien.

1982 ! C’est la date à laquelle ces fameux poneys sont arrivé chez nous. J’avais 5 ans et je ne sais pas trop si mes parents m’en avaient offert pour ce Noel précisément, mais ce dont je suis certain c’est que j’en ai eu quelques un dans ma chambre. Sans doute étaient-ils des gentils petits animaux à sauver face aux méchants Transformers.

Aujourd’hui c’est ma fille qui est fortement attachée à la série télévisée (la quatrième génération), mais également à ces poneys fait de plastique. Les My Little Pony semblent passer les époques et traverser les générations sans trop de difficultés sachant tranquillement mais surement s’adapter.
Je dois avouer que je regarde les épisodes de la série avec ma fille et que nous sommes allé voir le film ensemble. C’est que je suis également tombé sous le charme des aventures de Twilight et que je ne me lasse pas de regarder. Mon poney préféré est Applejack, ne me demandez pas pourquoi, je ne saurais pas y répondre.
Cette génération (et les auteurs du livre en parlent très bien) semble bien plus taillée pour plaire autant aux filles qu’aux garçons mais aussi aux plus grands et il faut bien l’avouer : c’est réussi.

Avant d’acheter le livre, je suis allé voir sur internet pour me rappeler ce qu’était la première génération et je les aient trouvé hideux. Et puis finalement en lisant le livre, et en regardant bien de plus près on s’y fait et on comprend la cohérence de ce design qui avait été choisi à l’époque. J’avais d’ailleurs eu la même réflexion en visionnant le film fraîchement paru sur Netflix et qui amène discrètement mais surement à la nouvelle génération : Rendez-moi Twilight Sparkle, Applejack et Discord ! Et puis finalement je me suis laissé hyper par le style qui nous présente les nouvelles héroïnes.


Le livre consacre une très grande partie de ses pages à nous présenter les très (trop) nombreuses itérations de modèles de poneys. Clairement on ne peut pas s’imaginer qu’Hasbro ait pu en proposer tellement à la vente. Ca parait totalement incroyable de découvrir que la première génération par exemple en propose 1500 à travers le monde et surtout que cette même génération ait durée 10 ans !
J’ai encore plus de mal à croire que Mon Petit Poney à continué d’exister entre 1992 et 2010. Et pourtant ! Deux générations sont apparues dans les échoppes avec l’une d’elle peu convaincante et une autre née en 2003 ressemblant à la toute première. Certes ce n’est pas une période où je traînais dans les magasins de jouets, mais je n’avais jamais entendu parlé de près ou de loin de ces Mon Petit Poney alors que les consoles de salons commençaient à envahir les foyers.

Dans le bouquin toutes les générations sont traitées avec à chaque fois l’histoire de sa création, les séries et films qui ont découlé du succès des jouets. Il y aussi à chaque fin de génération quelques photos et textes nous expliquant comment différencier un vrai d’un faux.

Arrive donc la génération 4, celle que l’on connait. Ce chapitre tient sur environ la moitié du livre. Il est évidemment le plus détaillé car il s’agit de la génération la plus récente. Elle est aussi celle qui possède le lore le plus important grâce à une série télévisée qui a cartonné. Il faut bien avouer que le dessin est beau, les personnages sont attachants mais surtout les thèmes abordés sont souvent de très bonne qualité.
Dans un premier temps les auteurs nous présentent les jouets avec les multiples versions des 6 personnages principaux. Encore une fois les variétés semblent infinies. Hasbro possède une créativité sans limite ! Ajoutez à tout ce qui sort dans le commerce dit normal, les éditions limitées que l’on trouve dans les chaînes de magasins américains.
Dans l’autre partie, il est abordé la série télévisée. On découvre donc comment est né My Little Poney : Les amies, c’est magique, mais également un résumé des 9 saisons (7 seulement -pour le moment- sur Netflix). On découvre au passage que le dessin animé est devenu un véritable condensé de fan-service, que ça soit avec le lore lui-même (épisode 100 notamment), mais également avec des clin d’œil à d’autres séries, mais aussi à des jeux vidéo ou des classiques du cinéma. Rien de tel pour me faire regarder une nouvelle fois toute la série pour les voir de mes propres yeux. Je vous laisserai découvrir la partie concernant le film (que j’adore malgré mes 44 ans), mais aussi la partie consacrée à la communauté.
Mais avec tout ce contenu, les auteurs n’ont pas terminé de nous parler de la génération 4 puisque, le saviez-vous il existe outre la série Equestria Girls (que je n’ai pas trop apprécié) et de nombreux produits dérivés, mais aussi des comics ! Oui des comics. Malheureusement ils ne semblent pas traduits en français, mais sachez qu’il existe de nombreuses saisons mais également des mini séries.

Enfin, le livre se termine sur le futur des poneys qui m’a permis au passage de découvrir la série Pony Life qui voit revenir nos 6 héroïnes dans un style graphique nettement plus moderne et avec une intrigue totalement what the fuck, proche de Titan Go (comme il est d’ailleurs dit dans l’article).
Comme le livre est paru à peu près au même moment que le film A New Generation sur Netflix il n’y a malheureusement pas grand chose à dire. C’est bien dommage. On apprend juste que l’artiste française Imalou a participé à la conception de ces nouveaux poneys. Bravo à elle !

Alors évidemment le livre est excellent et m’a rappelé quelques souvenirs, notamment lorsqu’il parle des dessins animés et films de la première génération. J’en ai un vague souvenir, mais j’ai du voir la série durant Vitamine (l’émission qui a précédée le Club Dorothée) ou au début du Club Dorothée en même temps que les Bisounours.
Le seul reproche que je pourrais y faire c’est que les éventuels Petits Poneys rares ou exclusifs ne sont que ceux que l’on trouve aux USA. J’aurai bien aimé découvrir ceux sortis en France et non ce n’est pas pour faire une collection… Quoi que. Je me doute bien que cela peut créer une forte charge de travail supplémentaire, mais ça aurait pu être sympa d’en toucher un petit mot dans un coin des chapitres.


En fait, à la lecture de ce livre (et du coup en me renseignant un peu sur Google) je me suis rendu compte que Mon Petit Poney était bien plus qu’un simple jouet (et dessins animés) traversant les années. C’est aussi une grosse fan base qui ne se limite pas qu’aux enfants puisque les jeunes et les moins jeunes, les artistes également s’intéressent à la licence. Nul doute qu’aujourd’hui My Little Poney fait parti des licences cultes. Et dire que tout à commencé avec un énorme poney à coiffer appelé Mon Poney Câlin.

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