Jeux Vidéo Test Jeux Vidéo Test Playstation 2 Test Switch

Avis : Prinny presents NIS Classics Volume 1

On connait tous plus ou moins Nippon Ichi Sofware pour ses jeux originaux, mais surtout pour la série des Disgaea qui a vu arriver le sixième épisode il y a peu.
Mais saviez-vous qu’il existe d’autres licences (désormais disparues) qui ont pourtant fait la renommée du développeur à l’époque de la Playstation 2 et de la PSP ?

Non ? Et bien c’est sans doute un peu le but de cette compilation regroupant pour cette première itération Prinny Presents NIS Classics deux RPG parus une première fois en 2004 sur PlayStation 2 (avant d’arriver sur Wii -au Japon- en 2007, puis sur PSP en 2011) pour Phantom Brave et en 2007 toujours sur Playstation 2 exclusivement pour Soul Nomad & The World Eaters.
Un vrai retour en arrière donc pour les amateurs de T-RPG n’ayant pas connu ces deux jeux à l’époque de leur sortie. Ça me concerne donc, puisque cette époque vidéo ludique 2004-2010 est parmi celle qui m’est le moins connue.


Débutons si vous le voulez bien par l’esthétisme et les graphismes puisque c’est bien ce qu’on voit en premier sur un remaster (qui ici n’en sont pas vraiment). Et on va débuter par Soul Nomad. Alors oui le titre date de 2007. Clairement pour l’époque je trouve qu’il tient bien la route. Certes aujourd’hui ça peut paraître un peu pixélisé, mais je trouve que pour un jeu brut sans aucune re-masterisation (en 4/3 du fait) ça reste tout à fait correct. Les personnages ont des designs vraiment très fins Je suis resté très surpris quant à l’animation des personnages, qui grâce à la 2D ont un rendu très souple (rendu que l’on retrouve également sur Phantom Brave).
Les phases de combats se déroulent sur des maps en vues de dessus totalement plates et sans aucune formes. Les éléments sont justes dessinés avec des unités postées dessus. Lors des combats on nous propose des affrontements dans des environnements en 3D avec une vue proche de Dragon Force ou Langrisser où les personnages se battent en groupe. Ici encore c’est franchement réussi. Le style choisi donne beaucoup de dynamisme.

Pour Phantom Brave NIS à choisi de reprendre trait pour trait la version PSP. Ici le format élargie de la portable de Sony fait donc foi, mais vous pourrez si vous le désirez passer en 4/3. Les décors sont vraiment magnifiques et sont les seuls petites choses qui ont eu un véritable boost. Les personnages sont en 2D et sont malheureusement flous. Il n’empêche que ça donne un petit genre pas franchement dégueulasse, mais un petit coup de rafraichissement aurait été le bienvenu. Dommage. On s’y fait vous me direz mais lorsque l’on passe d’un jeu à l’autre ça fait un peu mal. Avec un peu de recul, il y a un petit côté Princess Crown qui se dégage de l’ensemble, les énormes sprites en moins.
Pour les phases de combats, face à son comparse Soul Nomad, il nous est proposé ici un style plus classique avec une sorte de case par case, toujours en 3D (avec du volume cette fois). Rotation de la carte, zoom et dézoom sont au programme. Les effets de lumières semblent tout droit sortir de Disgaea.

Chose à remarquer sur les deux titres, on aperçoit immédiatement le style Nippon Ichi Software signé Takehito Harada dans le charac design des persos, mais également dans leurs charismes et mimiques; Du pur plaisir.


Place aux histoires ! et découvrons ce qui nous attend dans Soul Nomad.
Le titre est assez glauque et est assez éloigné de ce que nous propose un titre tel que Disgaea. Et pourtant l’humour ne manque pas, mais ça vous le verrez en jouant. L’histoire débute dans un monde où la guerre régie les lois des peuples. De nombreux royaumes se battent sans cesse. Rien ne peut enrailler la continuité de ce massacre humain. Les pertes sont terribles. Jusqu’au jour où Lord Median le conquérant finisse par unir le monde, apportant enfin la paix. Malheureusement ce n’est que de courte durée. Après la perte de son fils, Lord Median décéda de tristesse. Vous imaginez bien ce que cela entraina naturellement une rébellion pour prendre la place de l’homme qui a unifié le pays de sa poigne de fer. Ainsi débuta une guerre civile longue de 50 ans où les royaumes retournèrent se faire face. Heureusement pour ce monde voué à la destruction, Layna, la fille de Lord Median finira par rétablir la paix. Une bonne nouvelle n’en amenant pas une autre, toutes ces années de guerre on fait naître Gig le maître de la Mort.  
Démon parmi les démons notre gaillard n’est pas venu seul. C’est accompagné des Mangeurs de Monde (World Eaters) qu’il est venu mettre à mal la paix difficilement gagnée par Layna. Puissants destructeurs, les Mangeurs de Monde mettent rapidement les royaumes à terre. Seuls se dressent face au chaos quelques résistants dont Layna. Et comme toute histoire qui finie bien, en dépit d’une mort certaine Layna arrivera à vaincre son ennemi le scellant dans une épée.
200 ans plus tard dans un petit village isolé, il est désormais temps d’aller terrasser une fois pour toutes les Mangeurs de Monde qui semblent s’être réveillé d’un long sommeil après la mort de leur maître. C’est à ce moment que, vous, le héros de cette histoire -qui est à écrire- intervenez en compagnie de votre amie Danette. Appelé par Layna vous recevez de ses mains une épée noire qui une fois en votre possession tente de prendre le contrôle de votre âme. Il s’agit ni plus ni moins que de la fameuse épée où est enfermé Gig. A vous de maitriser le maître des Morts et de maintenir la paix qui semble aujourd’hui si fragile.

Derrière cette longue introduction, Soul Nomad cache évidemment une quête pleine d’humour, de rebondissement et d’action.

L’histoire de Phantom Brave est tout autre. Dans cette introduction nous découvrons 3 personnages qui luttent tant bien que mal face à des démons. Alors qu’ils sont tous épuisés de ces combats, un dernier démon très puissant se dresse devant eux. Voyant leur fin arriver l’homme gravement blessé, dans un dernier souffle ressuscite le jeune homme afin de lui confier la protection de sa fille Marona. Manque de chance tout ne se passe pas bien et le corps de Ash ne réapparait qu’en tant que fantôme.
On retrouve Marona, âgée de 13 ans, soit 5 années après cette sale journée. La jeune fille vit sur une île isolée avec seule compagnie le fantôme de Ash. Au même titre que ses parents elle est une chasseuse de démons, de monstres et de fantômes, ce qui lui permet de communiquer ou d’interagir avec eux. C’est une Chroma. Jeune et plutôt inconsciente Marona ne comprend pas trop ce qui se trame autour d’elle. Crainte, haït elle est appelée « The Possessed One » dans les villages environnants. En attendant « la  possédée » subit la peur et la méchanceté des villageois qui tantôt la moque, tantôt font appel à elle pour les sales besognes. Mais Marona tout ça lui passe par dessus la tête.

Toutes ces histoires dramatique ça donne quoi manette en main ?
Et bien ça n’a pas trop mal vieilli en fait. Les systèmes de combats sont assez simples et changent un peu des choses auxquelles nous sommes habitués aujourd’hui. Si les deux titres se jouent comme sur un jeu de plateau rappelant le case par case, ils possèdent chacun une belle personnalité, que l’on peut apprécier, ou non.

Pour Phantom Brave on se retrouve avec un point central, l’île de Marona où c’est ici qu’il faudra venir pour appeler des fantômes afin de peupler votre escouade. A la façon d’un Disgaea le choix de fantômes sera assez restreint : humain, monstre, démon qui seront soigneurs, guerriers, mages ou bien plus encore mais s’agrandira au fil des niveaux. Vous aurez la possibilité de créer une marchande pour acheter vos armes. En outre il est également possible de fusionner 2 armes entre elles pour en obtenir une plus puissante.

Tout se déroule sur des cartes en 3D isométriques où vous ne vous déplacez pas réellement en case par case, mais avec des cercles indiquant les actions disponibles. Seul hic, ce n’est pas très clair au début.

Là où le jeu aime prendre sur nos nerfs c’est lors de la mise en route des combats puisque vous devez assigner vos troupes aux éléments qui se trouvent autour de vous. Marona débute seul, mais grâce à l’action « confine » elle peut donner vie à des pierres, fleurs et autres éléments qui deviennent alors comme par magie Ash ou tout autres entités/fantômes parmi les 16 membres de votre équipe. Chaque éléments possèdent également des variables dont il faut tenir compte, à savoir que certains augmentent vos stats d’endurance alors que d’autres augmentent votre vitesse. Enfin, il est également assigné à vos coéquipiers un nombre de tour défini où une fois passé ce nombre de tour ils disparaissent pour ne pas revenir durant le combat. Vous voyez un peu ? Pas facile à prendre en main ce système permet pourtant une grande diversité de création. Aussi faut-il bien réfléchir avant de se lancer dans le combat. Soyez rassuré le tuto fait bien son travail.


Terminons la partie sur le gameplay avec Soul Nomad.
Ici, comme je vous l’ai déjà dit la phase de combat se rapproche de ce que l’on voit sur DragonForce ou Langrisser. Vous êtes placé sur le côté sur la carte seul et vous représentez une escouade composée de plusieurs personnages (9 au maximum). Votre troupe contient guerriers, mages, clercs ou bien encore archers et c’est à vous de les placer de façon à ce qu’ils soient tous performant. C’est assez simple de se dire qu’un soigneur sera plus performant à l’arrière qu’en première ligne, alors qu’un archer devra être placé en seconde ligne. Une fois ce système bien assimilé, avancer dans le jeu ne devrait plus trop poser de problème.
Contrairement à Phantom Brave la lisibilité est bonne et c’est un plaisir que de partir à l’attaque des troupes ennemies.
Attention toutefois vos troupes se monnayent et plus elles sont puissantes plus elles sont couteuses ! il faut trouver l’équilibre entre les deux, mais un peu de farming et tout devrait bien se passer.


Au final on se retrouve avec deux T-RPG qui n’ont pas trop pris d’âge et qui méritent amplement que l’on s’intéresse à eux. Les histoires vraiment sombres et dramatiques associées à l’humour Nippon Ichi Software méritent toute votre attention. Et je ne pense pas que les graphismes datés soient un réel problème à l’appréciation.
Seul manque des sous-titres en français pour avoir là deux titres de haute volée.

Genre : T RPG, J RPG
Langue : Anglais
Développé par : Nippon Ichi Software
Edité par : NIS America
Taille : 4557,00 MB
Sortie : 3 septembre 2021
PEGI : +12
Plateforme : Switch

Vous pourriez également aimer...

1 commentaire

  1. […] les deux premières compilations Prinny Presents NIS Classics Volume 1 et Prinny Presents NIS Classics Volume 2, NIS America ne semble pas vouloir s’arrêter en si […]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.