Résumé :
La musique fait partie intégrante de notre histoire, marquant les âges de ses styles et de ses instruments, laissant sur notre société une note indélébile. Les mots, quant à eux, aiment à décrire la musique et les récits qui en naissent. Cinq auteurs ont exprimé leur symphonie lyrique dans ce recueil de six nouvelles, où chacune s’approprie une époque et une musique bien particulière. Voyagez à travers les ères et saisissez la quintessence de l’art, qui, de tout temps, a façonné l’homme.
Quoi de mieux que d’allier musique et lecture… 5 auteurs ont participé à l’élaboration de ce recueil comprenant 6 histoires, toutes basées sur la musique. Tout en lisant, les notes effleurent notre imaginaire et ce n’est pas sans me déplaire. Nous naviguons aussi entre les lieux et les époques. Nous débutons à l’aube du XXème siècle à Greenville en Alabama. A ce moment-là, la démarcation blancs/noirs étaient bien présente mais l’amitié et la musique ont su passer outre. Une belle histoire, certes triste, écrite par Virginie Platel qui clôturera le recueil avec une autre nouvelle. « La Sirène » de Nathalie Bagadey prendra le relais, avec cette lettre à son aimée… Le musicien de jazz Louis Brasfort est retrouvé mort, le monde de la musique est en deuil, et tout le monde cherche encore cette femme à qui est destinée la lettre… « Douce Symphonie », de Lydie Lemaire Williams nous emmène en 1805, près du Danube, avec une histoire glauque de vengeance et de musique, de mort et de symphonie, d’amour et de violence. Nous partons ensuite à Londres, durant une période où les femmes avaient du mal à percer et faire carrière, une période faste, où belles robes et réception rythmaient la vie. Mélanie Baranger nous propose « le son du cœur« , l’histoire émouvante d’une jeune fille musicienne remarquée par un Lord. Une histoire magique, une histoire qui pourrait faire rêver plus d’une femme pourtant touchée par un malheur… « Diabulus in Musica », co-écrit par Lydie Lemaire Williams et Simon Vicent nous engloutira dans la vie dépravée d’un musicien de hard Rock. La drogue et l’alcool sont ses quotidiens jusqu’au jour où possédé, il n’aura d’autre choix que de se soumettre à son bourreau. Virginie Platel nous emmènera pour terminer dans une histoire d’amour, une histoire d’amour humaine et musicale, une histoire qui nous fera vivre les différentes vies d’un homme parti trop tôt et que Aurore regrettera toute sa vie. Sur des airs classiques de violon, nous voguerons d’époques en époques…
Ce livre est une excellente idée et lier musique et écriture nous ouvre un imaginaire plus grand. Nous imagions les scène, nous nous laissons bercer par les sons connus, et imaginons les autres. Nous voyageons dans le temps et différents pays. Nous rêvons… Nous nous évadons… loin, très loin…
