Demon Slayer
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Avis : Demon Slayer -Kimetsu No Yaiba- The Hinokami Chronicles [Switch]

Se présente devant moi Demon Slayer -Kimetsu No Yaiba- The Hinokami Chronicles un jeu tiré d’un manga que je ne connais que de nom et dont la série animée ne m’a pas du tout emballé (du moins dans sa version française). Voilà qui annonce une découverte palpitante, mais surtout un avis sans aucune arrière pensée.

Vous avez certes pu lire l’avis de Kragaan dans nos pages et qui concernait la version Xbox du jeu édité par SEGA, mais ici on s’attaque à la version Switch.

Je ne vais pas revenir sur la génèse du manga, vous la connaissez tous sans doute (au pire vous pouvez lire l’avis sus nommé), je vais donc me concentrer sur le jeu et rien que le jeu.


Cyberconnect 2 a t’il bien travaillé et a t’il su donner à un non fan tel que moi l’envie d’aller lire les mangas ou regarder l’animé ? Mieux encore ai-je passé un bon moment sur ce jeu vidéo ?

Le personnage que nous suivons s’appelle Tanjirō Kamado. C’est un garçon dont la famille est sauvagement tuée par un démon. Durant le massacre Nezuko, sa sœur, est la seule survivante. Malheureusement, elle est blessée durant ce tragique évènement et se voit transformée elle aussi en démon. Contre toute attente, la jeune fille ne devient pas agressive et arrive à garder en elle tout ce pouvoir. Tanjirō pense qu’il est alors possible de sauver sa sœur.
Après un entrainement où l’on prend en main le futur héros, Tanjiro passe une épreuve pour devenir pourfendeur de démons.

CyberConnect2 donne donc vie à Demon Slayer et rend l’anime et le manga enfin réel ou presque. L’adaptation cependant sans surprise fait que nous sommes celui qui créé l’action. Un peu à la manière d’un film interactif (il faut bien avouer qu’il ne se passe pas bien lourd) nous dirigeons Tanjiro et lui donnons des ordres lors des combats.
Nous pouvons nous déplacer dans toutes les directions mais uniquement dans des donjons en couloirs, à la recherche d’items, mais surtout du prochain adversaire.
Nous pouvons alors sauter, attaquer, parer ou balancer dans sa mouille des attaques spéciales. Il est également possible, dès que l’histoire le permet de faire appel à un allié en renfort ou bien carrément de changer de place avec lui. Pour ceux qui en veulent plein les yeux, il est aussi possible d’envoyer de lourdes attaques ultimes, mais aussi d’user d’un mode éveil à deux niveaux permettant de décupler notre puissance.

Demon Slayer -Kimetsu No Yaiba- The Hinokami Chronicles est plutôt avare en modes de jeu. C’est un fait, avec le mode histoire et le mode Versus, on ne peut pas dire que le titre rejoigne la liste des jeux ultra complets.
Le mode principal, le mode histoire découpé en chapitres se veut avant tout être du fan service. On reprend trait pour trait le scénario de l’animé. Des scènes où l’on retrouve beaucoup de narration accompagnées par de petites zones à explorer. Il faut en effet dénicher des souvenirs pour aller chercher la complétion à 100%. Tout ici est fait pour rassurer le fan de la série. J’ai moi même (la découvrant) pris beaucoup de plaisir à découvrir tout l’univers.
Comme j’aime me démarquer (ce n’est pas de ma faute, promis), j’ai trouvé la réalisation vraiment sympa et de qualité. Alors certes, concernant les animations, il y a des choses à dire, car nous ne sommes pas vraiment sur la qualité de l’animé. Mais bon, ça reste un jeu vidéo après tout. J’aurai peut-être aimé moins d’images fixes et plus de vidéos, mais bon, le principe c’est de bien comprendre ce qu’il se trame et de s’éclater lors des sessions de combats.
Justement, les combats je me suis bien amusé. CyberConnect2 a très bien bossé sur les combats et sans être aussi barré et énergique que Kill la Kill, ça reste dynamique et très plaisant. Malheureusement ils sont bien trop rares. On se fait chier, clairement. On se promène dans ces fameux couloirs, on se fait attaquer sans surprise par des sous fifres, puis on atteint le boss. J’aurai aimé un peu plus de variété et surtout plus de confrontations. Comme dit plus haut Demon Slayer -Kimetsu No Yaiba- The Hinokami Chronicles donne trop le sentiment d’être devant un jeu en FMV où l’on agit vraiment que pour terrasser les vilains. Pire encore, la présence de quelques QTE pour donner le coup de grâce. On regarderai l’animé ça serait pareil.

Ajoutons à cela des ennemis à l’IA peu développé où il suffit d’attendre la fin de son pattern pour le dézinguer. Tournez lui autour en attendant qu’il ait fini d’attaquer, puis ça sera à votre tour de frapper. Quel dommage de retrouver une IA aussi classique et basique alors que les combats auraient pu devenir de véritables balais de danse. Visuellement c’est magnifique et le soin apporté par CyberConnect2 aux coups spéciaux est vraiment remarquable. Méfiez-vous cependant des derniers boss car ils sont nettement plus difficiles à affronter.

Avancer dans le mode histoire permet de débloquer les personnages dans le mode Versus. Un mode qui sera de toute évidence lui aussi réservé aux fans. Le mode reste cependant assez complet avec du off line et du online. On retrouve des missions quotidiennes, mais également mensuelles, nous obligeant en quelque sorte à revenir le plus souvent possible. Plus vous combattez, plus vous gagnez, plus vos stats augmenteront vous obligeant à affronter des adversaires de plus en plus fort. Problème et il est le même que dans le mode histoire, les combats sont redondants. Pour sortir les attaques il n’y a qu’à appuyer sur des touches. Il n’y a véritablement aucune combinaison de boutons à faire. Du fait, en faisant un peu n’importe quoi associé à la garde, ça peut passer.

En plus de ces deux modes on retrouve l’entraînement, les didacticiels et un menu où débloquer des récompenses avec de l’argent récolté in-game. Le strict minimum.

On retrouve donc avec ce Demon Slayer -Kimetsu No Yaiba- The Hinokami Chronicles un jeu véritablement dédié soit au curieux (comme moi), soit aux fans de la licence.
Pour les autres, il n’y a vraiment aucun intérêt de se pencher dessus.
Le titre de CyberConnect2 en profite d’ailleurs pour utiliser la musique entendue dans l’anime. Immersion totale garantie.

Techniquement je ne peux vous dire si la Switch tient ou non la comparaison avec les autres machines. Logiquement on pourrait en douter. Et pourtant hormis le 30fps annoncé contre les 60 de la concurrence la console hybride de Nintendo ne semble pas trop souffrir. Idem pour les temps de chargements qui sont assez courts.


Demon Slayer – Conclusion

Demon Slayer : Kimetsu no Yaiba – The Hinokami Chronicles sur Switch est donc un très belle découverte pour moi.
Ce qui semble être une très belle adaptation du manga et de l’animé reste bien évidemment destiné à un parterre de joueurs déjà conquis à la chose.
Maintenant si vous hésitez entre une version Switch et Playstation|XBox|PC sachez que la différence n’est pas des plus importante. L’hybride ne se voit amputer d’aucun élément (bien au contraire -avec la présence des personnages des DLC précédents) et peut en plus vous permettre d’emporter cette fabuleuse histoire n’importe où.

Genre : Action Aventure
Langue : Français
Développé par : Cyber Connect 2
Edité par : Aniplex / Sega
Taille : 25 Go
Sortie : 13 octobre 2021
PEGI : +16
Plateforme : Playstation 4|5, Xbox Series|One, PC, Switch

Jeu testé sur Switch
Jeu offert par l’éditeur

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